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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 13:24

 

Je suis heureux de vous annoncer la mises en ligne de mes images consacrées au Champagne. Vous aviez pu en voir une sélection en 2009 au fil de mon reportage dans la Maison Laherte Frères ; elles sont maintenant réunies dans une galerie spécifique intitulée "Champagne en Images".

 

Vous en souhaitant bon parcours et espérant qu'elle vous plaira. Pour la visiter, c'est par là.

 

 

Cadre accueil Champagne Laherte liste

 

 

 

Ces articles peuvent vous intéresser :

- La première expo 2010 : Au coeur du Champagne

- Un Champagne respectueux de la Nature - Acte IV : Vignes au naturel

- Un Champagne respectueux de la Nature - Acte III : Graphisme de bouteilles

- Un Champagne respectueux de la Nature - Acte II : la magie du bois

- Un Champagne respectueux de la Nature - Acte I : l'effervescence des vendanges

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 16:44

 

eurock entete

 

 

En souhaitant me confronter à la photo de concert lors du dernier festival des Moissons Rock de Juvigny (voir article précédent), je ne pensais pas que cela me conduirait aussi vite dans un événement aussi grand que les Eurockéennes de Belfort, et ce en tant que photographe officiel du festival (nous étions moins d’une dizaine en "officiels", mais beaucoup plus "juste" accrédités) ! 

 

Inutile de préciser que j’ai été ravi de la nouvelle ! !

 

Les Eurock’, c’était le premier WE de juillet. 3 jours de folie, sous la canicule, avec 75 concerts au programme ! Bon, bien évidemment, je n’avais pas à couvrir les 75, et bien sûr, on ne m’attendait pas, pour seulement mon deuxième festival (et mon premier très grand) sur les plus grandes scènes. J’avais à charge la couverture d’une des 5 scènes, la plus petite, à savoir le Club Deville. Scène " conviviale " (en gros 1000 spectateurs possibles) surtout axée révélations et/ou musique expérimentale ; avec tout de même près de 15 concerts à mettre sur le capteur.

 

Expérience fort intéresante, et au combien exténuante. Je porte encore les traces de la fatigue accumulée (qui en plus était déjà à niveau assez élevé avant de partir).

 

Même si je n’avais pas sous les yeux les grosses têtes d’affiche et les meilleurs jeux de lumières (l’équipement de la scène du club Deville reste assez light ; sans jeu de mot), j’ai malgré tout pris beaucoup de plaisir. D’une part, pas mal des prestations étaient vraiment de qualité (certains donnaient tout) et offraient des possibilités photos très intéressantes ; et d’autre part, le bel avantage de cette scène, à la différence de toutes les autres, reste sa proximité (le groupe n’est pas à 5m et perché sur une scène à 2m de haut) et la possibilité de photographier l’ensemble du concert (pour la quasi totalité des autres concerts des Eurock’, ce sont au mieux les 3 premiers morceaux puis dehors les photographes ; on peut pas tout avoir, les stars, le temps et la liberté…).

 

Bon, faut aussi reconnaître que pour certains groupes ce ne fut pas non pluds une partie de plaisir : quand tu combines soleil d'été à 16h en plein dans la tronche des musiciens, quasi absence de jeu de lumières sur scène, et immobilité des musicos (qui parfois n’étaient que 2, voire seul), et bé c’est quand même pas évident d’en sortir de l’image de compétition. Mais bon, cela fait partie de jeu et au final, je pense m’en être pas trop mal sorti…

 

A côté de ces 15 concerts, j’ai aussi pu trouver le temps d’en photographier une dizaine d’autres sur les plus grandes scènes, donc parfois groupes bien plus connus (Mika, The Hives,…). Ambiance quasi opposée. Des dizaines de photographes assoiffés de clic, coincés au pied de la scène devant les crash-barrières, mitraillant comme des malades pendant les quelques minutes où nous sommes autorisés à shooter. Après, du balais y'a pu rien à voir (en tout cas, plus rien à photographier). Exercice vraiment différent dans lequel je suis convaincu que 80% des photographes en sortent les mêmes images (pour les réussies) que les collègues…

 

Bref, toute cette diversité m’a conduit à pouvoir expérimenter de nombreuses situations de prise de vue. J’ai ainsi énormement appris pendant ces 3 jours, tout en produisant des images qui, il me semble, ont plu aux Eurock’. J’ai déjà un certain nombre d’idées pour les prochaines, des choses que je ferais différemment, d'autres que j'approfondirais, certains que je tenterais… bref, une expérience qui en appelle d'autres ! !

 

Si cela vous dit de voir ma sélection avant que je ne mette mon site à jour (je ne sais pas quand j'en aurais le temps), vous pouvez vous rendre sur le site des Eurock’ où sont présentées mes images réalisées sur la scène du Club Deville (au moment où j’écris cet article, toutes les images ne sont pas encore en ligne). Au programme : The PictureBooks, Filiamotsa, Schlachthfbronx, The Gaslamp Killer, King Midas Sound, Raspect, Oy, Colt Silvers, Elektrik Gonner, Memory Tapes, Rien, My Lady' House, El Tanbura, et Gablé ; pour les autres, il faudra attendre...

 

Ces articles peuvent vous intéresser :

- Du nouveau dans mes galeries : "IN LIVE" rejoint mon site internet

- Mes premières photos de concert au dernier festival des Moissons Rock

- Popa Chubby chez Paulette

- Les photos du festival de la Poule des Champs  

 

 

 

 

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 20:24

MR2010 1

 

Y'a pas, je tiens pas en place et j'aime explorer. Et les concerts, j'ai toujours senti que je pourrais y prendre mon pied... Et ce fut le cas au dernier festival des Moissons Rock de Juvigny qui s'est tenu les 12, 14 et 15 mai derniers.

 

Tout d'abord, un énorme coup de chapeau à toute l'équipe des moissonneurs qui depuis 16 ans tiennent ce festival. C'est une vraie réussite, super programmation, super ambiance, super organisation. Artistes, techniques, public, tous les avis sont unanimes ; ce sont des signes qui ne trompent pas... Le top, bravo les gars, et les filles !

 

Et merci beaucoup pour votre accueil. J'ai pour ma part passer de super soirées, éreintantes, ça c'est clair, mais hô combien enrichissantes !

 

J'ai pris énormément de plaisir dans cet exercice tout nouveau pour moi, et j'ai le sentiment d'en avoir sorti des images plutôt sympa...

 

3 gros coups de coeur musicaux lors de cette 16ème édition : Ina Ich , Eiffel et surtout Shaka Ponk. Les trois, en plus bien sûr de jouer des morceaux qui sonnent très bien à mes oreilles, ont un univers très très séduisant. Si vous ne connaissez pas, courez-y !!! Mais bien sûr sans oublier la pêche de Sinsémilia, Soma, Mouss & Hakim ; mais aussi Archimède, Daran et Pep'S. Que du bon j'vous dis !!!!

 

En voici un tout petit aperçu...

 

 

MoissonsRock2010 (21)

 

MoissonsRock2010 (5)

 

MoissonsRock2010 (37)

 

MoissonsRock2010 (89)

 

MoissonsRock2010 (108)

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 00:00

Je ne résiste pas à l’envie de consacrer un ch’ti article à mon ami Pascal Bourguignon. Dans la sphère des photographes, surtout nature, son nom évoque quasi instantanément Montier-en-Der et tirages. Et quels tirages ! C’est un monstre. Il va bien au-delà de presser la touche « print » de son clavier : il observe, conseille, propose ; le tout dans le souci du détail et de la perfection. Je ne m’attarderai pas des heures sur cette facettes du personnage ; c’est un bon, un très bon et voilà. Vous pouvez en savoir plus sur son site DéclicEditions.

Ici, je voulais plutôt m’attarder sur le photographe. Car oui, Pascal n’est pas qu’un gars planqué derrière son écran Mac ; tournant le dos à son traceur, dans sa caverne d’alibaba ; là-bas, derrière la porte au fond de la mezzanine…Et j’avais tout simplement envie de le dire, ou redire ; peut-être certains auraient tendance à trop l’occulter : c'est aussi, et oserais-je dire, c'est avant tout, un photographe de talent !

Et c'est avec plaisir que je vous invite à découvrir le site dédié à ses prises de vue qu'il s'est enfin décidé à faire.

Site photos de Pascal Bourguignon.


 

 

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 14:18



Suite, et peut-être fin, au moins temporaire de mon reportage en Champagne intelligent.
Après le pressoir, la cave, et les bouteilles ; il fallait vous parler des vignes, là où tout commence et où beaucoup se joue aussi.







Le "terroir", un mot qui prend ici tout son sens. La terre, dans laquelle ces racines plongent pour en extraire ce qu'il y en a de meilleur. La terre donc, l'un des biens les plus précieux de la planète, encore faut-il qu'il en reste encore, qu'au moindre gros orage estival, tout ne foute pas le camps en bas des coteaux. Car c'est malheureusement ce qui arrive régulièrement chez nous : à force de sols tassés par les engins, dépourvus d'herbes folles exterminées par les herbicides, beaucoup de notre vignoble se retrouve à pousser sur une croûte presque insipide. En plus de couches superficielles ainsi potentiellement très instables, et bien votre sol, la vraie terre, vous n'en avez plus, d'où ajout d'engrais pour palier à ce manque,.... la boucle est bouclée, votre vigne pousse grâce aux produits chimiques et plus grâce aux éléments du sol.








Comment voulez-vous alors que ce terroir imprègne véritablement le vin ? Or, au delà du respect de l'environnement, c'est bien cela que veux Aurélien (mais si, rappelez-vous mon grand petit-cousin) : retrouver le terroir dans la flute de Champagne. Et c'est vrai : c'est incroyable comme ses Champagnes sont différents et typés si la vigne se situait sur argiles, silex ou craie ; même un novice le sent ! Pour cela, il faut que le sol vive, ou revive : diminution des passages d'engins au profit du cheval, baisse des traitements chimiques, maintien des herbes appelées à tort mauvaises herbes, les vers de terre et autres petites bestioles du sol s'installent gaiement. La vie est là, pas seulement sur les charpentes de vignes, mais sous vos pieds, c'est capital...








Et voilà, retour à sa case départ. A force de beaucoup d'attention, d'une sensibilité certaine et de profondes convictions, le raisin grandira pour le futur grand plaisir de vos papilles ; n'en déplaise à ceux qui se refusent à croire que cela marche...

En tout cas, encore chapeau à vous !


Précédemment :
Acte I : l'effervescence des vendanges
Acte II : la magie du bois
Acte III : graphisme de bouteilles

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 09:14



Je poursuis mon reportage dans les caves du Champagne Laherte, à Chavot-Courcourt dans la Marne.





La dernière fois, le vin était en fût de chêne (voir l'Acte II précédent), le voici maintenant en bouteille. On en viendrait presque à oublier qu'il ne s'agit que de bouteilles ; bon d'accord, pas n'importe lesquelles.









Mais comme si le fait de contenir un véritable nectar ne leur suffisait pas, les voilà qu'elles décident en plus de se mettre en scène. Jeux de lumière, de reflet, de couleur et de composition graphique, nous pourrions ici passer des heures tout en restant totalement sobre. Il faut dire ces incursions de bouteilles de Rosé de saignée (obtenu par macération avec les peaux de raisin ; et non par simple assemblage de blanc et de rouge, méthode la plus courante en Champagne) créent de superbes effets. Pour info, les images de cet acte III sont quasiment toutes réalisées au canon 50/1.8 mark1 ; qu'il est c'petit !









Mais avant tout ceci, il faut bien que le raison pousse...

A venir Acte IV : Vignes au naturel


                                                                                                                                           ... à suivre ...


Précédemment :
Acte I : l'effervescence des vendanges
Acte II : la magie du bois


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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 08:40



Suite de mes péripéties au sein de la maison de Champagne Laherte.

Pour mémoire ou première lecture, l'Acte I c'est par là. Petit rappel : me voici agréablement embarqué aux côtés d'Aurélien, amoureux du "Champagne autrement"...




Il ne pouvait en être différemment : le Champagne est ici élevé en fût de chêne ; un régal, et pas seulement pour les papilles, aussi pour l'appareil photo ! Une véritable caverne, où vous sentez immédiatement l'attention, pour ne pas dire l'amour qui est ici accordé à ce noble matériau contenant le futur élixir. Un empilement savamment organisé, chaque cépage, chaque cuvée, chaque terroir à sa place. Ne cherchez pas à comprendre, laissez-vous juste porter par l'atmosphère











Après le passage en tonneau, direction la bouteille, mais ce sera une autre histoire...
Acte III à venir : Quand les bouteilles jouent au graphisme




                                                                                                                                         
          ... à suivre ...



Précédemment :
Acte I : L'effervescence des vendanges



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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 11:54

 


Entre les grandes plaines céréalières et les vastes coteaux champenois à viticulture "conventionnelle", on en peut pas dire que la Marne soit le département français qui utilise le moins de produits chimiques et autres engrais (mais ce n'est pas le pire non plus ! ). Fort heureusement, des ilots visionnaires naissent et/ou résistent ; et notamment celui-ci : le Champagne de la maison Laherte, à Chavot-Courcourt, à 2 pas d'Epernay capitale du Champagne.





Ce n'est pas par hasard que je vous parle d'eux. D'une part, c'est la famille. Cousine, petites-cousines, cousin et petit-cousin se démènent pour défendre et mettre en œuvre leurs convictions : il est possible de produire un Champagne de grande qualité, respectueux de la Nature et du Vin lui-même. D'autre part, j'ai suivi Aurélien, le petit-cousin (pas par la taille ! ), ces derniers mois afin de lui compiler un petit reportage sur les principales étapes d'élaboration du Champagne.

Pour ce qui est du domaine, du Champagne, du terroir ou de son approche de la viticulture, je laisse Aurélien en parler, ce sera beaucoup plus clair comme ça ; il le fait très très bien ! Alors, n'hésitez pas à visiter le site internet  et son Blog régulièrement mis à jour.



De mon côté, je ferai un petit feuilleton en 4-5 actes avec à chaque fois quelques photos issues de nos séances fort agréables ! Comme nous sommes en plein dedans (quoique c'est bientôt la fin), commençons par des images des vendanges et en particulier de l'ambiance si particulière qui règne autour d'un pressoir.

 



Contraste saisissant entre périodes de grand calme, où le raisin est lentement pressé avec méthode et où le précieux nectar s'écoule délicatement pour rejoindre les profondeurs de la cave ; et des périodes d'intense activité lorsque qu'il s'agit de retrousser le marc, ou bien de le vider ou de le remplir. Il faut compter au moins 4 heures pour presser les 4000 kilos de raisin que contient le pressoir, qu'il n'aura fallu que quelques minutes à remplir...

 

 

 

 

 

 

 

 

Au passage, ce fut pour moi le baptême des Canon 70-200/2.8 IS et 24-70/2.8 que je viens tout juste de trouver en super occasion à ne pas laisser passer (voir article "Acheter son matériel d'occasion). Premières impressions très bonnes ! Malgré des conditions difficiles, notamment de lumière, j'ai toujours pu faire ce que je souhaitais. Ca promet ! J'en reparlerais sans doute un peu plus tard quand je les aurais rôdés un peu plus... Cela m'a aussi permis de confirmer tout le bien que je pensais du Canon 1ds2. En macro, j'ai rarement besoin de dépasser les 400iso ; là j'étais souvent à 800 ou 1000 : les résultats m'ont bluffé ! Je risque pas de m'en séparer de celui-là !

 


 


 

 

 

 



 

Si je vous ai donné d'en voir plus, Acte II à venir : La magie du bois dans une cave...

 

 

                                                                                                                                           ...à suivre...

 

 

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 15:04


Un véritable Billet coup de coeur.

Vacances d'été 2009. Comme d'habitude, on s'y prend un peu à la bourre pour rechercher notre lieu de séjour pour une semaine ; pile entre juillet et août, facile quoi... En fait, c'est surtout que nous sommes d'un naturel confiant ; et de plus, nous ne sommes a priori pas "hyper exigeants" et ne visons pas du tout les lieux super touristiques pris d'assaut.

Principal critère : être dans un endroit zen, loin de tout, où nous pouvons simplement profiter du temps qui passe.

Campagne de mails auprès des gîtes des coins Ardèche, Lozère, et tout autre zone un poil paumée pas trop loin de Nîmes (notre point de chute suivant). Et voilà ti pas que nous avons vent du Mas Novis, au coeur des Cévennes gardoises.





Tout y est !! Avec en plus, le bio et le respect de l'environnement !! Le TOP ! Et par chance, il restait un gîte disponible ; les veinards !

Après un kilomètre de piste, que vous emprunterez depuis une route déjà bien isolée et sineuse, vous débarquerez, d'un coup, sur ce superbe Mas, restauré avec beaucoup de goût. Un séjour ressourçant entre repos, quiétude, cuisine bio (et végétarienne), bonne humeur collective, rivières, châtagniers, ateliers (poterie, cuisine, Yoga, peinture, vitalité,...) pour ceux qui le souhaitent, et j'en passe.
Je recommande sans réserve !

Mais je vous laisse découvrir le site ; car ce sont encore Marianne et André, vos hôtes au combien sympathiques, accueillants et humains, qui en parlent le mieux. Le site de Mas Novis






Néanmoins, et Marianne et Dédé le disent clairement et à juste titre sur leur site : surtout, n'y débarquez pas "par hasard", ou "juste pour les Cévennes". Si le bio vous énerve, que le développement durable n'est pour vous qu'une notion fumeuse, ou que le partage et les autres vous ennuient ; n'y allez pas. C'est un tout. Vous seriez sans doute autant déçus qu'eux si ce séjour ne correspondait pas à vos fondamentaux et à vos convictions.


Si vous passez par-là Marianne et André, bises à vous, encore merci et nous espérons à bientôt !




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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 16:59

 

 

 

Fin 2001, enregistrement, embarquement, vérification des portes opposées, une petite sieste, un film (je me souviens plus lequel, mais sans doute pas top), quelques courbatures et un super plateau repas... Tout ceci pour vivre mon premier petit matin à Cayenne. Après un peu de Malaisie, de Cameroun et de Gabon, me voici donc en Guyane, pour une année, où je suis venu en tant que VCAT (Volontaire Civil à L'Aide Technique) au sein de l'Office National des Forêts.

 

 



Je vous passerai les détails de cette superbe expérience (la Guyane est vraiment un DOM génial que je recommande sans réserve - Voir site de l'office de tourisme), là n'est pas l'objet. Mais au delà de que tout ce que j'ai pu y vivre, c'est aussi ce voyage qui m'a remis le pied, ou plutôt l'œil, dans la photo.

 

 


 

 

La photo, j'y avais déjà goutté quand j'étais étudiant. Passionné par la botanique, j'avais alors décidé d'immortaliser certaines rencontres rares (et donc non collectionnables en herbier) par une photo. Cela s'est vite arrêté : mon budget d'étudiant ne me l'autorisait pas en ces temps de pellicules. Fort heureusement, la Guyane, mon salaire et le numérique m'ont permis d'y revenir.

 

 

 

 

 

Il était inconcevable que nous revenions de Guyane sans photos tant nous en prenions plein les mirettes en permanence (je dis "nous" car nous sommes partis avec ma compagne ; qui l'est toujours d'ailleurs ! ). Nous voici donc embarqués dans le choix et l'achat d'un appareil, le tout en Guyane, aux premières heures du numérique abordable ; pas simple (c'était aussi notre première commande via internet).


Notre choix s'est porté sur un Nikon Coolpix 990 qui montrait de vrais atouts pour la photo macro (ce qui m'attirait déjà, notamment du fait de mes activités naturalistes). Vraiment un bel appareil, qui nous a suivi partout. Ce sont mes toutes premières images numériques ; soyez indulgents, c'est la premières fois qu'elles sortent de leur cd-rom !

 

 

 

 

 

La Guyane, c'est un paradis ! Si ! Je vous assure ! Bon, sauf si votre trip c'est d'aller boire un verre face aux yachts de Saint-Tropez.

 

 

 

 

Haaa, je vous voir venir... Il est fou celui-là, ce doit être plein de serpents et d'araignées tueuses d'homme ! Et bé pas tant que cela, et même loin de là. Et pourtant, nous étions en forêt. Avec notre boulot, nous y passions le plus clair de notre temps ; avec souvent un départ le lundi matin pour un retour le vendredi suivant, avec nuits en carbet en pleine forêt au creux d'un hamac. Bon, je vais pas vous dire qu'il n'y en a pas, mais en tout cas, ces bestioles féroces ne sont pas derrières chaque tronc d'arbre ! Pas folles les bêtes, elles préfèrent se planquer ou ne pas bouger ; et là, vous pouvez courir pour les apercevoir ; des malines je vous dis ! Des serpents, vraiment dangereux, nous n'en avons croisé qu'une poignée, pas plus (nous avons tout de même eu la chance d'observer un anaconda et des caïmans de plusieurs mètres, il faut reconnaitre que c'est super impressionnant ! ). Mais on est bien plus embêté par les plus petites, alias fourmis, moustiques, guêpes (je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie en forêt) ou tiques (nos tiques métropolitaines semblent soudain bien ridicules). Et il faut admettre que nos charmantes bêtes ne le sont pas toujours...

 

 

 

 

 

 

Les sujets macro y sont infinis. De plus, je les considérais déjà comme tel il y a 7 ans, alors maintenant, je ne serais plus où donner de la tête ! Fleurs, insectes, araignées, gouttes, dendrobates, écorces, mousses, y'a de tout, comme chez nous, mais en 10 fois plus. Et en plus, avec des couleurs, des formes, des attitudes inédites, auxquelles nous sommes peu habitués.

 

 

 

 

 

 

 

Mais bon, les sujets ne sont malgré tout pas si évidents à voir, car d'une part, comme les "grosses bêtes", les petites ont le fâcheux reflex de se planquer, et d'autre part, la vie, en forêt tropicale, se concentre surtout dans la canopée, à plus de 30m de haut ; autant dire que l'on y va pas tous les jours ! De plus, au delà de mon inexpérience photo du moment et de la qualité fort modeste de mon appareil, la photo en forêt tropicale regorge de difficultés : la chaleur, l'humidité constante, ou le manque de lumière (il fait très sombre) complexifie grandement la tâche.

 

 

 

 

 

 

J'aimerais pouvoir y retourner avec mon œil et mon matos actuels ; sait-on jamais, peut-être un jour.

 

 

 

A notre retour, j'avais ainsi contracté le virus de la photo (j'en avais aussi profité pour choper le paludisme, mais c'est une autre histoire). Pas de vaccin pour ça, et j'ai rapidement troqué le Coolpix contre un reflex, et ce fut le Canon D30 (qui, bien qu'acheté d'occas, avait bien amoindri le porte-monnaie ! haaa; le marche de l'occasion je mettais ainsi le pied dedans...), etc., etc., etc.

 

 

 

 

 

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